Irène Feste, danseuse professionnelle et chorégraphe spécialisée dans le répertoire de la danse ancienne du XVIe au XIXe siècle, propose dans le cadre de Danses au (Pas)sé et du bicentenaire de la mort de Napoléon, une journée d’étude sur les quadrilles du temps de Napoléon Ier, en partenariat avec la BnF et l’INHA.

Plus d’informations, par mail, auprès d’Irène Feste.

Ces informations ont été mises à jour le 10 novembre 2021.

Journée d’étude > Les quadrilles de Jean-Etienne Despréaux, organisateur des divertissements et spectacles à la cour de Napoléon Ier
26 novembre 2021

En partenariat avec l’Institut national d’histoire de l’art et le Centre national de la danse (CND)

Organisateur des fêtes publiques sous le Consulat et l’Empire, maître à danser à l’Académie royale de musique, professeur de maintien au Conservatoire de Paris, chansonnier, dramaturge, et inventeur d’un système de notation de la danse et d’un « chronomètre musical », Jean Étienne Despréaux (1748-1820) constitue une figure majeure de la danse au passage du siècle, témoin et acteur des évolutions de la danse et du ballet entre les années 1790 et 1820. Si certains de ses ouvrages ont été publiés, de nombreux documents autographes conservés dans le Fonds André Jean Jacques Deshayes de la Bibliothèque-Musée de l’Opéra, restent aujourd’hui peu étudiés : cette journée entend prendre pour point de départ la figure de Jean Étienne Despréaux pour analyser une période singulière qui voit évoluer le langage chorégraphique, les terminologies qui s’y rapportent et une esthétique dont l’histoire des représentations se fait aussi l’écho. La journée se clôturera par une reprise de plusieurs quadrilles de Despréaux, par Irène Feste et les élèves du Conservatoire de Boulogne-Billancourt, à partir des notes et partitions conservées à la Bibliothèque-Musée de l’Opéra.

Le projet d’Irène Feste « Les quadrilles de Jean-Étienne Despréaux, organisateur des divertissements et spectacles à la cour de Napoléon 1er » bénéficie d’une aide à la recherche et au patrimoine en danse (2020) du Centre national de la danse et a obtenu le label 2021 Année Napoléon.

Un des objectifs de cette recherche est la reconstitution de trois quadrilles chorégraphiés par Jean-Etienne Despréaux, inspecteur général des spectacles de la cour, professeur de danse et de grâce à l’École Royale de Musique et répétiteur des cérémonies de la cour. Ces quadrilles sont interprétés par la noblesse de cour, lors de bals masqués ou parés.
– Le Quadrille La partie du jeu d’échec, exécuté le 9 janvier 1810, chez Mr de Marescalchi.
– Le Quadrille des Saisons et des Mois, exécuté le mardi 26 février 1811, aux Tuileries.
– Le Quadrille des Heures, exécuté le 6 février 1812, aux Tuileries.

► Entrée gratuite – Réservation recommandée via l’application Affluences ou sur affluences.com. Il est recommandé de se présenter en avance (jusqu’à 20 minutes avant la manifestation)

Programme

► Pour plus d’information ou consulter le programme complet

•9h30 – Ouverture et accueil, avec Mathias Auclair, Directeur du Département de la Musique de la BnF
•9h40 – Introduction, avec Irène Feste, Cie Danses au (Pas)sé, et Pauline Chevalier (INHA)

SESSION 1 : Divertissements Premier Empire
•9h50 – Quadrilles sous Napoléon : approche comparée, avec Cornelis Vanistendael, Université de Gent
•10h10 – Deux Artistes spécialistes de la danse de corde sous le Premier Empire : Pierre Forioso et Mme Saqui, avec Gerrit Berenike Heiter, Université de Vienne
•10h30 – Focus Despréaux, « génie tourné vers la bouffonnerie » ou stratège en ses divertissements ? Avec Françoise Dartois-Lapeyre, Sorbonne Université
•10h40 – Discussion

•11h – Pause

SESSION 2 : Quadrilles en images
•11h10 – Le trône en jeu : la Duchesse de Berry et le quadrille de Marie Stuart, avec Isabelle Gillet, Université du Michigan
•11h30 – L’évolution du quadrille au cours du XIXe siècle et ses représentations, avec Jean-Marie Bruson, Conservateur général honoraire du patrimoine
•11h50 – Discussion

•12h15 – Pause déjeuner

SESSION 3 : Réseaux et circulations
•14h – Quadrille Tropicale – L’émergence des nouvelles formes chorégraphiques au Brésil du XIXe siècle (en anglais), avec Ricardo Barros, Royal Academy of Music
•14h20 – Les derniers feux de Terpsichore : les dernières années de Marie-Madeleine Guimard et de son cercle (en anglais), avec Ashley Boulden, Université de Virginie
•14h40 – Discussion
•15h10. Focus « La rage de lire ». Eléments pour un portrait de Jean-Etienne Despréaux danseur et bibliophile, avec Bruno Ligore, BnF
•15h20 – Table-ronde autour de la Terpsi-choro-graphie et du Chronomètre musical, animée par Marie Glon (Université de Lille), Bruno Ligore (BnF), Elizabeth Claire (EHESS), Françoise Dartois-Lapeyre (Sorbonne Université), Théodora Psychoyou (Université Paris-Sorbonne)

•16h30 – Pause

SESSION 4 : Réinventer les quadrilles de Despréaux
•16h45 – Introduction et discussion sur le travail de réinvention des quadrilles à partir des archives de la Bibliothèque-Musée de l’Opéra, avec Irène Feste, Cie Danses au (Pas)sé
•17h – Représentation

•17h45 – Échange avec le public et clôture de la journée

•18h30 – Fin de la journée

Comité scientifique

Mathias Auclair (BnF)
Laurent Barré (CND)
Pauline Chevalier (INHA)
Elisabeth Claire (EHESS)
Françoise Dartois-Lapeyre (Sorbonne Université)
Irène Feste (chorégraphe, soutien à la recherche du CND)
Marie Glon (université de Lille)
Bruno Ligore (BnF / université Côte d’Azur)
Patrick Taïeb (université Paul-Valéry)
Charles-Eloi Vial (BnF)

► Le 18 janvier 2022 à 16h aura lieu l’exposé de recherche d’Irène Feste, au Centre National de la Danse.

Informations générales

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Présentation

Irène Feste est danseuse professionnelle et chorégraphe spécialisée dans le répertoire de la danse ancienne, du XVIe au XIXe siècle. Elle effectue des recherches sur la danse du début du XIXème siècle pour lesquelles elle a obtenu, à plusieurs reprises, l’Aide à la recherche et au patrimoine en danse du Centre National de la Danse (CND) :
– « Évolution de la danse de bal sous le Premier Empire et la Restauration à travers le corpus chorégraphique des traités de Jean-Henri Gourdoux-Daux, entre 1811 et 1823 » ;
– « De l’entraînement du danseur à la théâtralité d’une variation chorégraphique dans les cahiers de Michel Saint-Léon entre 1829 et 1836 ».

Pour découvrir son travail et Danses au (Pas)sé, consulter son site Internet et sa page Facebook.