Annie Jourdan (dir.) : Louis Bonaparte, roi de Hollande
Adulé de Napoléon Ier dans sa jeunesse, Louis Bonaparte a longtemps été un frère docile. Ses malheurs domestiques avec la brillante, mais superficielle, Hortense de Beauharnais ont conforté l’image terne qu’a brossée de lui une postérité fort sévère pour la famille Bonaparte. Face au grand Napoléon, à son génie et à sa gloire, Louis le mélancolique fait bien triste figure. On en oublierait presque la période la plus passionnante de sa vie, quand il fut nommé roi de Hollande par un empereur désireux d’imposer sa loi en Europe et d’abattre la puissance britannique.
Assis sur le trône au printemps 1806, Louis conquiert sa véritable identité et s’avère un Bonaparte pur sang. Autoritaire, voire autocrate, travailleur énergique, esprit curieux et éclairé, comme son frère aîné, il veut tout savoir, tout diriger et tout entreprendre.
Mais Napoléon n’entend pas que la Hollande soit indépendante. Déchiré entre ses devoirs de frère et ceux de souverain, Louis ralliera les Hollandais au régime monarchique et sera considéré comme un « bon roi », attentif au sort de ses sujets.
Paris : Éditions de la Fondation Napoléon – Nouveau Monde Éditions, 2010, Série Biographies, 510 p., 26 € prix indicatif
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