Abel Douay, Gérard Hertault : Napoléon III et la Roumanie
« Chaque Roumain a deux patries ; la seconde c’est la France. » Ainsi s’exprimait à la fin du XIXe siècle Ion Bratianu, Premier ministre du royaume de Roumanie. En effet, dès 1840, de jeunes Roumains émigraient à Paris et, au sein des Loges maçonniques de la capitale française, préparaient avec enthousiasme la révolution de 1848. Tous devaient s’affirmer plus tard comme de grands politiciens et de grands hommes d’Etat, et oeuvrer avec l’aide de Napoléon III à l’édification de la Roumanie moderne. Les manuels d’histoire roumains se souviennent du congrès de Paris de 1856, voulu et organisé par Napoléon III et Alexandre Walewski, mais aussi de l’entrevue d’Osborne de 1857, qui permit de réaliser l’union de la Moldavie et de la Valachie, puis la double élection du prince Cuza en 1859. L’action des loges maçonniques et la sollicitude de l’empereur vis-à-vis de ce pays furent-elles constantes durant toute cette période. La Roumanie devait en être reconnaissante par l’engagement d’un certain nombre de ces fils aux côtés des Français, en 1870 et 1914.
Cet ouvrage est complété de cartes, et de tableaux généalogiques de deux familles roumaines étroitement liées à l’histoire de leur pays, les Ghika, et les Bibescu (dont un tableau des liens avec les maréchaux du Ier Empire), de listes des membres de loges maçonniques roumaines, et d’une chronologie détaillée (1798-1881).
Paris : Éditions de la Fondation Napoléon – Nouveau Monde Éditions, 2009, Série Études, 535 p., 49 € prix indicatif (couv. cartonnée)
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