Napoléon-Wellington, destins croisés

  • Napoléon – Wellington, destins croisés, exposition au musée Wellington de Waterloo (Belgique) mars-juillet 2015 © Musée Wellington, Waterloo
  • Bustes de Wellington (1840, National Army Museum, London) et de Napoléon (A.-D. Chaudet, 1804, coll. R.M.J. Stone, England) © Musée Wellington, Waterloo
  • Vies privées, vitrine de l’exposition Napoléon – Wellington, destins croisés, musée de Waterloo (Belgique) mars-juillet 2015 © Musée Wellington, Waterloo
  • Vies privées : encrier orné d'une miniature : La reine Hortense et ses enfants, Napoléon-Louis et Louis-Napoléon, œuvre de Martin-Guillaume Biennais (1764-1843) et Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) © Fondation Napoléon – Patrice Maurin Berthier
  • Hommes de guerre, vitrine de l’exposition Napoléon – Wellington, destins croisés, musée Wellington de Waterloo (Belgique) mars-juillet 2015 : à gauche, assiette et couverts aux armes de l’Empereur par M.-G. Biennais (1764-1843), et à droite, casque et cuirasse d’officier de carabiniers (le tout, coll. Fondation Napoléon) © Musée Wellington, Waterloo
  • Hommes de Légende, vitrine de l’exposition Napoléon – Wellington, destins croisés, musée Wellington de Waterloo (Belgique) mars-juillet 2015 : à gauche, bicorne avec plumes du Field marshal A. Wellesley, 1er duc de Wellington, à droite, chapeau porté par Napoléon lors de la bataille de Waterloo (musée de Sens) © Musée Wellington, Waterloo
  • De gauche à droite, Comte Jérôme Walewski, B. Raeymaekers, présidente des Amis du musée Wellington, Arthur Ch. V. Wellesley, duc de Wellington, V.-A. Masséna, prince d’Essling, président de la Fondation Napoléon, A. Rose, ambassadeur de Grande-Bretagne en Belgique, Fl. Reuter, bourgmestre de Waterloo, R. Collin, ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme, des Sports et des Infrastructures sportives, Y. Vander Cruysen, échevin de la Culture et du Tourisme de Waterloo © Musée Wellington, Waterloo

 

Il y a deux cents ans, le 1er mars 1815, s’ouvrait la période dite des Cent-Jours, pendant lesquels Napoléon revint au pouvoir en France. Elle se termina par l’abdication de l’Empereur le 22 juin, après sa défaite sur le champ de bataille de Waterloo. À l’occasion de ce bicentenaire, le Musée Wellington de Waterloo a choisi de présenter, face à face, les deux grands ennemis de cette bataille : Napoléon Bonaparte et Arthur Wellesley.

Le commissariat assuré conjointement par la Fondation Napoléon et le Musée Wellington dresse le portrait des deux hommes, illustrés par près de 250 œuvres emblématiques, dont 70 de la Fondation Napoléon. Ainsi, le chapeau que portait Napoléon à Waterloo, aujourd’hui conservé au Musée de Sens, retrouve les plaines du dernier champ de bataille de l’Empereur.
Les mots du co-commissaire de l’exposition, Peter Hicks :
« Un dimanche de juin 1815, deux capitaines et hommes d’État hors pair allaient se rencontrer pour une bataille boueuse et sanglante qui devait décider de l’histoire du monde. L’un nous a toujours fascinés : Napoléon Bonaparte. L’autre est plus mystérieux : Arthur Wellesley, duc de Wellington.
Nés la même année, tous deux issus de petites noblesses, les deux hommes allaient connaître la gloire militaire parallèlement, en terre lointaine, avant de rencontrer leur succès politique sur le continent européen. Tous deux ont su se faire aimer de leurs fratries, de femmes exceptionnelles et plus généralement de leurs contemporains. Toujours entourés de collaborateurs prêts à se sacrifier pour eux, le Corse et l’Anglo-Irlandais ont frayé leur chemin avec assurance, sans jamais douter d’eux-mêmes. Le déroulement de leurs carrières d’État n’a cependant pas la même chronologie et Waterloo en est la date pivot : jusqu’à cette dernière bataille, Napoléon aura véhiculé l’image du jeune général, champion de son pays ; Wellington, lui, surfera sur la vague de sa popularité après la bataille pour devenir un premier ministre d’âge mur.
Cette exposition retrace les étapes-clés de ces deux vies parallèles : l’aventure jamais égalée de Napoléon Bonaparte face à l’odyssée de son double maudit, le « duc de fer ».

Lieu : Musée Wellington, Waterloo (Belgique)
Dates : 21 mars – 31 juillet 2015
Commissariat : Étienne Claude et Peter Hicks
Scénographie : Musée Wellington / Société Concepto

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