Prix 2016

PRIX DE LA FONDATION NAPOLÉON 2016 – PREMIER EMPIRE

160pozzo-di-borgo-m-verge-franceschiMichel VERGÉ-FRANCESCHI, Pozzo di Borgo. L’ennemi juré de Napoléon, Paris, Payot

Première biographie française consacrée à celui que l’on surnomma « l’autre Corse », Carlo Andrea Pozzo di Borgo (1764-1842), éternel expatrié, général dans l’armée russe, diplomate dans les cours de Saint-Pétersbourg et de Londres, qui voua toute sa vie une haine féroce à son compagnon d’adolescence à Ajaccio : Napoléon.
Préfacé par le grand spécialiste en France de Napoléon, Jean Tulard, de l’Institut.

 

PRIX DU JURY DE LA FONDATION NAPOLÉON 2016

160Equateurs1602_OUTRETERREJean-Paul KAUFFMANN, Outre-Terre, Paris, Édition des Équateurs

Eylau, c’est la rencontre paroxystique de l’Histoire et de la géographie. Une bataille napoléonienne qui a lieu le 8 février 1807 contre les Russes, en Prusse orientale, là où se trouvait autrefois la célèbre Königsberg fondée par les chevaliers teutoniques. Aujourd’hui Eylau est située dans l’enclave de Kaliningrad, territoire russe séparé de la Russie par la Pologne et la Lituanie.
Jean-Paul Kauffmann qui s’était rendu une première fois à Kaliningrad en 1991 voulait y revenir mais, cette fois, en famille.
Eylau est une bataille à part dans les faits d’armes napoléoniens. Une victoire à la Pyrrhus, à l’arrachée, dont Napoléon n’aimait pas évoquer le souvenir quand il fut exilé à Sainte-Hélène. Une bataille particulièrement meurtrière qui se déroula dans le brouillard, l’obscurité, sous la neige.
Eylau est restée célèbre dans l’histoire pour la fameuse cavalerie de Murat, mais aussi dans la littérature grâce au Colonel Chabert de Balzac. Le colonel Chabert que l’on donnait mort est un fantôme d’Eylau qui à son retour en France, doit prouver son identité pour recouvrer son territoire, sa femme, ses droits.
Jean-Paul Kauffmann est l’auteur, entre autres, de L’Arche des Kerguelen (1993), de La Chambre noire de Longwood (1997), de La Maison du retour (2007) et de Courlande (2009). Il a reçu le prix Prince-Pierre-de-Monaco. 

 

PRIX SPÉCIAL DU JURY DE LA FONDATION NAPOLÉON 2016

160hortense_baylacMarie-Hélène BAYLAC, Hortense de Beauharnais, Paris, Perrin

Hortense de Beauharnais a souvent été réduite au simple rôle de belle-fille de Napoléon. Mariée à un homme qu’elle n’aime pas, assujettie aux obligations de la vie officielle, soumise aux rigueurs de l’exil, frappée par la mort de deux de ses fils et l’éloignement de son amant, la vie de la jeune femme aux yeux bleus semble marquée du sceau du malheur.
Elle est pourtant loin de s’en tenir à un second rôle. Tour à tour princesse, reine puis duchesse, endurcie par les épreuves, Hortense exercera son influence jusque dans l’exil où, retirée à Arenenberg, au bord du lac de Constance, elle reçoit les visiteurs qui affluent de toute l’Europe. Intensément mère, elle se bat en 1831, puis en 1836 pour sauver son fils, Louis-Napoléon, auquel elle inculque des valeurs qui contribueront à faire de lui l’empereur Napoléon III.
Puisant aux sources les plus larges, y compris les fonds d’archives d’Arenenberg et de Ravenne jusqu’alors inexploités, Marie-Hélène Baylac retrace avec brio la vie à la jonction de deux siècles de cette femme d’esprit au destin d’exception.